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Faith of Wijoshi
MASTER OF PUPPETS

Faith of Wijoshi
Messages : 219
Date d'inscription : 26/03/2019
Localisation du joueur : everywere

MessageSujet: confrontation - saison un (#3) confrontation - saison un (#3) EmptyMer 25 Mar 2020 - 15:38


confrontation
12 février 2020 21h03 p.m
Le moment était arrivé. En fait, tu n'avais pas prévu à ce qu'il arrive aussi vite, mais après le meurtre de deux personnes, tu ne doutais plus de sa culpabilité. Tu l'avais suivi le bonhomme. Tu l'observais, observais sa fille, et gardais l'autre captive. Tu faisais exprès de le provoquer, mais tu ne t'attendais pas à ce qu'il tue réellement quelqu'un...Encore. Pour la psychologue, c'était un gros imprévu. Tu avais essayé de trouver des preuves, mais il ne s'était même pas charger lui-même de l'enterrer. Il avait envoyé un gamin à sa place. Ça avait contrecarrer tes plans. Puis, une idée avait germée dans ta tête ; tu te devais de le provoquer à nouveau. Tu t'étais faites passer pour Isaac Blackwood ; l'ex beau-fils du monstre, et tu lui avais divulguer le lieu où Naya et Nell se trouvait captive. Mais cet imbécile s'était laisser emporter et l'avait carrément pendu au viaduc de la ville. Encore une fois, tu te retrouvais dépourvue de solution pour qu'il tombe dans ton piège.

Allais-tu trop loin pour un simple article? Non. C'était plus qu'un article. C'était  le projet d'une vie. On ne te verrait plus comme une ivrogne, une écrivaine raté coincée dans une petite ville. Tu aurais de l'argent...Et peut-être...Peut-être Violet t'adresserais la parole après tout ça. Tu serais vu en héroïne. Même si...Si il y avait des petits dommages collatéraux. Tu rêvais de pouvoir sortir de ton loyer de merde, de crouler sous l'argent, d'être reconnue pour ce que tu es. Tu fabulais, et rien ne pouvais se mettre dans ton chemin. Pas même cette fille de satan, ou sa copine enceinte.

Comme le résultat tardait, tu finis par l'appeler directement. Tu ne voulais plus risquer quoique ce soit, ni qui que ce soit. Tu l'attendrais avec les filles en otage, l'obligerais à tout dire, à révéler les meurtres des 8 disparues, et à l'autre bout du fil la police entendrait tout. Et voilà, terminé ! Aussi facile que ça !

Évidemment, il ne te croit pas. Jusqu'à ce que Naya hurle derrière toi de venir la chercher. Il prend les coordonnées. Il est en chemin. T'as envie de t'enfiler une autre bouteille de vin, mais tu dois rester lucide. Tu armes ton flingue immédiatement même si tu sais qu'il ne sera pas là avant une bonne vingtaine de minute. Et à chaque seconde d'attente ton échine frissonne. Tu n'entends même pas les injures de la blondasse. L'autre est trop faible pour répliquer quoique ce soit. De toute façon, elles sont reliées à lui, tu n'as aucune pitié.

Alcide Hurst franchit la porte, calme, mais les dents serrées. Tu l'attends au salon, et il ne met pas longtemps à t'y retrouver. "Où sont-elles?!" Les questions fusent déjà. Tu croises les bras. C'est toi qui est en position de pouvoir. "Du calme mon grand. On ne fait que commencer. Sache qu'elles sont toutes les deux vivantes, pour l'instant. Mais je n'hésiterai pas à leur faire sauter la tête si je n'ai pas ce que je veux." Tu bluffes. Évidemment tu ne tueras personne. Mais ça il ne le sait pas. "Suis-moi au deuxième, que je te les montre. T'as pas intérêt à faire de mouvement brusque, j'ai la gâchette nerveuse." Ça, ce n'est pas du bluff. Lui, tu n'hésiterais pas à lui défoncer le crâne, mais tu le veux en vie, et purgeant sa peine. "T'es qu'une salope Stacy. Dis moi ce que tu veux bordel et je te le donnerai mais relâche-les ! " Il s'énerve, mais ce n'est pas de l'agressivité que tu vois dans son regard mais plutôt de l'inquiétude. Ce chien tenait vraiment à elles?

Tu le fais monter devant toi, et tu plaques la bouche de ton fusil entre ses deux omoplates, qu'il sente bien que tu ne déconnes pas. Tu tiens ton portable prêt, dans ta poche. T'as l'enregistrement qui fonctionne, et le numéro de Striker en appel d'urgence. Te reste plus que les aveux.

Le barman monte rapidement l'escalier, hâtif de retrouver ses précieuses. Lorsqu'il entre dans la chambre, il se précipite vers le lit où sont retenus Naya et Nell, sans se soucier de l'arme que tu portes. Il s'écroule lamentablement contre elle, les serrant dans ses bras tandis que Naya tente de se défaire de ses liens et lui hurle dessus. "M'approche pas papa, NE ME TOUCHE PAS MERDE LAISSE MOI!" Il se recule, comme si elle l'avait giflée. Évidemment, tu avais tout raconté à Naya. Et étrangement, elle t'avait cru. "Naya...S'il te plaît, ne crois pas tout ce qu'elle te raconte, elle est complètement folle..." Tu croises les bras. Après tout, ce serait peut-être encore plus facile que tu l'espérais. Naya commence à pleurer, s'étouffe dans ses larmes. "Tu..tu as tué maman..." L'accusation tombe. Tu sors ton téléphone, l'enregistrement commence. Plus personne ne te porte attention de toute façon. Alcide se tiens à côté du lit, caressant les cheveux de Nell alors qu'elle semble endormie, ou mal en point...Vu les hurlements elle aurait dû se réveiller...Il tremble mais son regard est incapable de croiser celui de sa fille. Elle répète sa question, en hurlant cette fois. L'homme vacille, s’assoit sur le lit et se prend la tête entre les mains, comme si il essayait d'effacer cette vérité qui était la leur.

Tu restes dans la pénombre, silencieuse. Tu avais l'impression d'assister à une pièce de théâtre dramatique. Tu étais si proche du but que tu tremblais d'excitation. Alcide laisse échapper un soupire, mais ne pleure pas. Il regarde sa fille, le regard dur et sévère. "Elle me trompait Naya, ELLE ME TROMPAIT !" Et c'est l'explosion. La colère de la fille, la colère du père se mélange en une cacophonie, leurs mots se trouvent indissociable tellement ils sont incohérents. Tu as ce dont tu avais besoin. Il ne te restait plus qu'à partir, les laisser là entre eux. Tu n'avais plus rien à faire de leur sort. Tu recules lentement, puis tu leur fais dos pour faire face à la porte. Tu n'as pas le temps de faire un pas que quelques choses de lourd se plaque sur ta tête. C'est le noir total. Tu t'écroules au sol sans le moindre moyen de défense.
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